Balade médiévale

ou

Le miracle ne fait pas la sainte

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Intégral - 50 min

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générique

Balade médiévale

ou Le miracle ne fait pas la sainte

Avec
Daniel Znyk (de la Comédie Française), Mélanie Devoldère, Valérie Vinci, Philippe Le Gall, Jackie Berroyer, Thomas Besançon, Julien Poutas, Michel Massé, Ahmat Mahamat, Yves Breton, Adrien Coché, Laïd Bechikha, Odile Massé, Camille Vaslin, Sylvain Jacquard, Armelle Desprès, Mathieu Gervaise, Lionelle Lajeune

Scénario et réalisation : Gaël Massé
Musique originale : Arthur Lavandier
Image : Arthur Cemin
Son : François Piednoir
Montage : Fabienne Pacher
Décors et Costumes : Lionelle Lajeune
Production : Association Court Toujours

©COURT TOUJOURS – 2014

photos du tournage

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Note de réalisation

Le Miracle ne fait pas la Sainte ou La Sainte ne fait pas le Miracle ? Le simple choix du titre fut déjà un grand questionnement. Ne trouvant point de réponse convaincante, nous décidâmes de nommer le film : Balade Médiévale. Ça porte moins à controverse. Mais nous nous empressâmes d’y accoler le sous-titre : ou, Le Miracle ne fait pas la Sainte. Avec comme seule réponse à l’abîme théologien : cette phrase est plus belle en bouche que son contraire. Ce film de 50 minutes autoproduit à très petit budget (8000 €, en tout et pour tout !) est le fruit du désir d’un groupe de passionnés, de tenter une reconstitution historique sans un sou. Côté technique, la ferme volonté de tester le noir et blanc de la toute fraîche Haute Définition, nous imposait une première contrainte esthétique. Elle s’avéra très utile face à nos soucis de réalisme médiéval, et donna lieu sur le tournage à cette réplique d’une grande profondeur cinématographique, désormais culte dans l’équipe : « De toute façon, en noir et blanc on ne voit rien. » Pour ma part, en tant que scénariste et réalisateur dans cette aventure, ce sont d’autres choix de contraintes de création qui m’ont menés vers le moyen âge : la forêt comme décor sans âge et gratuit, le parti pris du grotesque qui permet tous les anachronismes, et l’écriture des dialogues dans un faux vieux français absurde pour m’approprier un univers plus personnel et intemporel. J’y ai ajouté le choix des acteurs, venant pour la plupart du théâtre : je voulais accentuer l’univers. Non pas dans le sens du théâtre filmé, mais plutôt d’un film théâtralisé, excessif dans son jeu d’acteur. Je rêvais depuis longtemps de travailler avec Daniel Znyk. Figure emblématique du théâtre de Valère Novarina, il était aussi acteur au Français. Je lui fis lire le scénario, et Daniel s’emballa pour Otto le Teuton. J’ai fais aussi appel à Valérie Vinci, autre figure novarinienne, et aux acteurs de la Compagnie 4 Litres 12, pour qui l’excès et le grotesque n’ont pas de secrets… 3 semaines d’écriture, 3 semaines de préparation, 3 semaines de tournage… en voyage… voguant quelque part entre Pasolini et Monthy Pythons.

Gaël Massé

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