Julius baltazar
Poème sur la peinture de Julius Baltazar
Ave, Julius !
Peinturluri te salutante !
Julius bat l’bazar à coup d’crins.
Trace, trisse, tranche, troue !
Etale des dédales de flèches et de faisceaux.
Use les pinceaux.
Biffe du Beau sur ses tableaux.
Des paysages.
Des pays sages
Des aurores en rage.
Des éclairs sans orage.
Des orages de matière.
Des frontières d’émotions.
Des horizons en éruption.
Baltazar trace des traits dans l’espace, sans hasard.
Des traits qui crient.
Des qu’on écrit.
Craintes cachées en écrins secrets.
Ciels zébrés de soleils touchants.
Julius esquisse l’espoir à la lueur de la couleur.
Il s’indigne en lignes malignes qui s’alignent, se déclinent, se devinent, se divinent…
En des toiles mystérieuses.
Des toiles filantes qui lézardent nos yeux de douces sensations.
Strient l’espace de traces fugaces.
Le temps s’étire.
S’étale en transe
En douce violence.
Vertige vermillon ou vers ailleurs.
Julius a peur du vide.
Horizontal.
Pas vertical.
Gaël Massé, 2018